Les lettres forment des mots.

« Pourquoi continuer? »

Cela fait un petit moment que je me pose cette question. « Pourquoi continuer le blog? »
Par expérience, on y passe quasiment tou-te-s à cette incertitude. Se demander si vraiment cela vaut le coup. Si on est pas lu-e alors à quoi bon?

Je voulais continuer à partager, mais il est évident que ce n’est pas aussi intéressant que mes consœurs/confères.

J’écris rarement, je suis à peine lue. Mais j’ai ce besoin d’écrire encore et toujours. De râler, de partager mes envies, mes idées ou opinions.

J’ai envie aussi de retourner à l’écrit -je n’ai pas du tout la prétention d’avoir une plume, ni de vouloir écrire un roman- comme lorsque j’étais plus jeune et que j’écrivais des sortes de « nouvelles » bien plus courte que Le Horla, des poèmes -oui ils n’étaient pas joyeux- qui sortaient de nulle part…

Alors je pense que ce blog sera aussi mon « brouillon de tête », enfin, ceux que j’oserai poster évidemment. Et si je ne suis pas lue, ce n’est pas important, je garderai a moins des traces.

J’ai des idées plein la tête sur ce que j’aimerai faire, mais tant de bâtons dans les roues.
Alors je vais tenter doucement de faire ce qui ne me coûte pas d’argent, pas plus de temps que cela et qui soit à ma portée.
Peut-être ne le ferais pas comme il faut, peut-être me tromperais-je encore, mais au moins j’aurai tenté !

Alors qu’elle tourna le dos à ces gens, ils ricanèrent sur son sort, mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu’elle était déjà loin dans ses pensées, espérant ce futur bien plus heureux, oubliant les sottes gens qui jugent sans connaitre, fuyant les médisants et bravant l’inconnu. Sachant que d’autres personnes seront là à lui tendre l’oreille, lui prêter main forte car, dans la vie, tout n’est jamais tout noir…
Elle se décida à prendre sa vie en main, ne pas rester sur des échecs, d’ailleurs, il n’y a pas d’échec mais des expériences!
Sur ce bitume brûlant, elle claqua ses hauts talons avec pour seul but : avancer.