Le moral dans les chaussettes
Mon moral est un vrai ascenseur.
Sauf qu’aujourd’hui ce moral est plutôt en bas. C’est pas faute d’avoir ce qu’il faut pour être bien. Un toit (descend) sur la tête. Des enfants en santé. De quoi nous nourrir (même si je ne sais pas toujours quoi faire, que cela tourne souvent autour des mêmes plats, et cela j’avoue j’en ai aussi marre).
Mais aujourd’hui j’ai envie de pleurer.
Parce que je n’arrive pas à faire ce que j’aimerai faire dans une journée. Simplement parce que je suis fatiguée, dans le sens littéral. Je ne dors pas assez, ni bien. Même en prenant un maximum sur moi, comme faire le goûter quasiment tous les jours, faire le repas (pas trop le choix ceci dit), je n’y arrive plus.
L’impression d’être au bout de mes réserves. Besoin de souffler, réellement. Oui je suis mère au foyer. Non je ne fais pas rien de mes journées. Mais elles sont bien vides comparées à certaines personnes (au foyer ou non) et ça, j’ai du mal à l’accepter. J’ai beau tenter de vouloir plus, cette fatigue remporte sur tout le reste.
Moral ras des pâquerettes.
Même si Pâques est passé d’ailleurs. Parce que je n’ai pas les épaules actuellement pour gérer. Je suis à fleur de peau, que je ravale mes larmes. Être hypersensible dans ce monde est rude. Je gère au maximum mais au final je cri, que dis-je, j’hurle. Et cela je n’en peux plus. Je m’exaspère dans ces instants là. J’essaye vraiment de ne pas le faire.
Préparer des repas et que cela ne plaise pas ou « je n’ai pas envie » me fait mal. Je sais bien qu’ils sont petits, que ce n’est pas pour me faire du mal. Mais cela me touche. Trop.
Envie d’une pause.
Je ne peux pas hélas, comme beaucoup dans cette situation. Mais j’en rêve (le peu que je dors, lorsque ce ne sont pas des cauchemars !) Envie d’être pleinement bien.